jeudi 26 mai 2011

Brancusi, l'héritier des sculptures Cyclades.



5000 milles ans séparent l'oeuvre de Brancusi et ces petites statues des îles grecques Cyclades, mais le geste est là, le même.
Simplicité de la forme, courbe sublime, légèreté de l'objet, sobriété : l'ataraxie est atteinte.
"Le baiser" de 1907, qui sera le début d'une série qui finira par la "borne-frontière", avec en apogée "l'ensemble de Tirgu Jiu", contiens l'essence du geste Brancusi.
"Le nouveau né" version bronze, sublime ovoïde, idem "la muse endormie" ou "le commencement du monde".
"Pirncesse X"," Mademoiselle Pogany III" allongement de l'ovoide, comme une élévation, élévation qui explose avec "la colonne sans fin ".
Brancusi est au-delà, il donne du rêve, de la poésie.


αἰὲν ἀριστεύειν ( Exceller toujours )

dimanche 22 mai 2011

Ipoustéguy, l'homme qui voulu être Dieu.

Quelque part, des statues en bronze, porcelaine, divers matériaux, attendent, attendent le souffle de vie.
Tout est là, sauf ce souffle...
Ipoustéguy créateur d'un monde figé mais puissant : regarder "les amants ", " mangeur de gardiens", "l'homme s'éveilllant" ou "Ecbatane". Tous attendent...
Un monde est là, fragile comme la porcelaine, ou avec la dureté du marbre et du bronze, prés à prendre le pouvoir.
"L'homme passant la porte" présage de pouvoir, et que dire de "scène comique de la vie moderne" et "val de grâce",malgré la puissance de la matière, les tracas sont là.
Comment expliquer que les oeuvres d'Ipoustéguy soient si légères? Regarder" l'homme au semelles devant", un bronze de 200x460x180cm qui flotte, au dessus de la vie, figée dans une dimension que nous ne percevons pas. Ils nous observent tous, enviant notre mobilité, notre vie, eux qui sont les reflets de notre bassesse ou de notre grandeur.


Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα ( Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif )