dimanche 24 février 2013

Pol Bury, entre illusion et réalité.

Est ce de la sculpture? Est ce de la mécanique? Est ce de la cinématique? Certainement de l'art, sublime. L'opus de Bury  vous entraîne dans un nouvel espace temps. Le premier contact visuel soulève l'interrogation : qu'est ce? Puis il semble que l'oeuvre bouge : illusion, effet de la lumière ou dis-fonction rétinienne? Oui, cette structure bouge, fonction multivoque, mouvements imperceptibles. Le temps d'adaptation du cerveau passé, notre cartésianisme cherche le comment et le pourquoi. Mais ces mouvements répétitifs sans monotonie, la beauté de la structure l'emportent sur le comment et le pourquoi pour laisser place à la poésie, l'imaginaire et à la beauté du mouvement inutile. Le regard se perd dans la recherche du mouvement imperceptible : lenteur qui repose, lenteur qui rassure.


dimanche 17 février 2013

Marc Petit, le bronze en souffrance.

" Hommage à Delpastre ", " les Silences ", " la dernière soupe", " le tendre gardien", " le tricycle ", résume l'Opus de Petit : souffrance de l'être, interrogation, désabusement et certitude d'une condition inaliénable et sans retour ni amélioration possible. Le bronze figé, suinte : paradoxe possible par la puissance du geste et du modelé de Petit. je tremble à l'idée que "les oiseaux " se jettent sur moi ou que " le petit fragment " m'interpelle... Et " Albertine " qui semble sortie de nulle part, perdue mais sûr de son existence.
L'oeuvre de Petit est inquiétante, rassurante, un mélange de malaise et de sur-conscience de l'absurdité de la vie, avec une étincelle d'espoir.



Ανάγκα και θεοί πείθονται : Au besoin, même les dieux se laissent persuader.