tag:blogger.com,1999:blog-15128747579856106872024-03-06T08:57:17.183+01:00Ex abruptoUne synergie-réflexion sur l'art, sans concession.Ouvrez votre imaginaire et faites votre opinion.Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.comBlogger15125tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-1973237044859347522013-03-17T09:24:00.002+01:002013-03-17T12:13:08.191+01:00Henri Michaux, aux frontières des encres.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
L'opus de Michaux est placé sous l'expérience des psycholeptiques, des psychoanaleptiques et des psychodysleptiques. Je reste dans l'affect et je vous renvoie aux analyses de Michaux, et d'autres artistes concernant l'utilisation des psychotropes.<br />
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Feuille pleine d'encre ou simple trait, l'objet "encré" tremble. Qu'il soit seul ou multiple cette vibration est là, la rétine entre en résonance. Celle-là est d'autant plus "vibratoire" que le sujet est multiple et redondant.</div>
<div>
Les encres formées de deux trois ou quatre "figures": mésomérie qui traduit une délocalisation pigmentaire. La présence de couleur, rare chez Michaux, adoucie l'oeuvre, elle deviens charnelle, se stabilise.</div>
<div>
La simplicité de l'opus n'est qu'apparente, il se dégage une complexion extrême, signe d'une maîtrise du geste, c'est le paradoxe Michaux.</div>
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' Etendant les mains hors du lit, Plume fut étonné de ne pas rencontrer le mur. " Tiens, pensa t-il, les fourmis l'auront mangé..."et il se rendormit.'</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiRW1j1pJss13KnIKKcqr003f3W_tNsvhaVPpjhr3z2FAXcFxFCFChVR2DkZUa_zCiblMOIRxxspunmfjykO-Apa7bfdqg1A8ccTw38fcZN0TFtvL5svE93G2ubmcmXT8olgTVYvP81iU/s1600/Henri+Michaux.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiRW1j1pJss13KnIKKcqr003f3W_tNsvhaVPpjhr3z2FAXcFxFCFChVR2DkZUa_zCiblMOIRxxspunmfjykO-Apa7bfdqg1A8ccTw38fcZN0TFtvL5svE93G2ubmcmXT8olgTVYvP81iU/s320/Henri+Michaux.png" width="320" /></a></div>
Un certain Plume, Henri Michaux.</div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-88894903680085098302013-03-10T09:24:00.001+01:002013-03-17T11:25:06.630+01:00Stani Nitkowski, l'ivresse de la colère.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Vitesse du trait, explosion de l'encre et de la couleur. Les personnages de Nitkowski sont saisies, figés dans la masse. Le support retiens prisonnier ces êtres de souffrance. Pas d'alternative ni de repos, l'opus est fort, inexorable combat pour sortir de cette masse de colère. L'espoir est là mais sans issue. La couleur apporte un peu de répit le temps de l'impression rétinienne, puis retour à la violence des corps et de l'existence. L'écrasement des corps est palpable malgré la vitesse d'exécution du trait. Angle à 90°, noircie, strie, arrêt net de la ligne ou de la courbe renforce l'empâtement du sujet mais il y a toujours ce désir d'ascendance. Dualité réalité-espérance.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIaDSvXoM_wfh-eod9vWZy3srwLyVL4iGkkaCXKDQO4G4ZwF-LIA2BR4pUuFW3hSG5Opx3IKH1r_cPWii_xg-SBJTHNd6YsNHcsIUmKJgjguo8IbVueOyvibr2pIU8KMeH3POmPwYEdxE/s1600/Stani+Nitkowski.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIaDSvXoM_wfh-eod9vWZy3srwLyVL4iGkkaCXKDQO4G4ZwF-LIA2BR4pUuFW3hSG5Opx3IKH1r_cPWii_xg-SBJTHNd6YsNHcsIUmKJgjguo8IbVueOyvibr2pIU8KMeH3POmPwYEdxE/s1600/Stani+Nitkowski.png" /></a></div>
A divinis.</div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-87491444709388730992013-03-03T09:05:00.001+01:002013-03-17T11:29:22.906+01:00léon Kossoff, l'empâtement magnifique.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Toiles surchargées de matière, papiers noircies au fusain. Idem pour les pointes sèches. A ce surplus s'ajoute celui des personnages ou des lieux. Excès et saturation.Virtuosité du mélange des couleurs à la limite de la rupture, du basculement vers le terne et le sale. Une force vous attire dans le mouvement engendré par l'empâtement mobile. Kossoff est un modeleur, un plâtrier. Sa truelle c'est son pinceau. Mobilité et engorgement de la matière renforce l'angoisse de ses sujets. Son opus est puissant, terrien : gravité géologique et humaine.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO33le8lXZm_ET8viLo8h5PnJmpx_qlGkCZMIjKfsqZgSrqlo9HAfgDYW0CYMgZSdI0HLkOO39usiQ3XUL8ZdNFrNrjVAeZTM2IF7Ymh_wkTrrgR-U-B4jS78j02knz0HCLcvq51xljEc/s1600/Leon+Kossoff.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO33le8lXZm_ET8viLo8h5PnJmpx_qlGkCZMIjKfsqZgSrqlo9HAfgDYW0CYMgZSdI0HLkOO39usiQ3XUL8ZdNFrNrjVAeZTM2IF7Ymh_wkTrrgR-U-B4jS78j02knz0HCLcvq51xljEc/s320/Leon+Kossoff.bmp" width="320" /></a></div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-31931157553807991752013-02-24T09:17:00.003+01:002013-03-17T11:33:03.678+01:00Pol Bury, entre illusion et réalité.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Est ce de la sculpture? Est ce de la mécanique? Est ce de la cinématique? Certainement de l'art, sublime. L'opus de Bury vous entraîne dans un nouvel espace temps. Le premier contact visuel soulève l'interrogation : qu'est ce? Puis il semble que l'oeuvre bouge : illusion, effet de la lumière ou dis-fonction rétinienne? Oui, cette structure bouge, fonction multivoque, mouvements imperceptibles. Le temps d'adaptation du cerveau passé, notre cartésianisme cherche le comment et le pourquoi. Mais ces mouvements répétitifs sans monotonie, la beauté de la structure l'emportent sur le comment et le pourquoi pour laisser place à la poésie, l'imaginaire et à la beauté du mouvement inutile. Le regard se perd dans la recherche du mouvement imperceptible : lenteur qui repose, lenteur qui rassure.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxFQTG-rMkYCWD3QvSJZ7STdCe7BPGmOI12oSZ4i0981huq9sQtXphXgn-ILdzCXSKCaQkJ_ll_ZS_ODA5JpfSA2va_7fid8naUzfwRoNw4cU0TMER_tl6r7phZwId3kywssWmKX_LVpw/s1600/Pol+Bury.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxFQTG-rMkYCWD3QvSJZ7STdCe7BPGmOI12oSZ4i0981huq9sQtXphXgn-ILdzCXSKCaQkJ_ll_ZS_ODA5JpfSA2va_7fid8naUzfwRoNw4cU0TMER_tl6r7phZwId3kywssWmKX_LVpw/s320/Pol+Bury.bmp" width="320" /></a></div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-33962770377640383342013-02-17T09:57:00.004+01:002013-03-17T11:39:24.895+01:00Marc Petit, le bronze en souffrance.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
" Hommage à Delpastre ", " les Silences ", " la dernière soupe", " le tendre gardien", " le tricycle ", résume l'Opus de Petit : souffrance de l'être, interrogation, désabusement et certitude d'une condition inaliénable et sans retour ni amélioration possible. Le bronze figé, suinte : paradoxe possible par la puissance du geste et du modelé de Petit. je tremble à l'idée que "les oiseaux " se jettent sur moi ou que " le petit fragment " m'interpelle... Et " Albertine " qui semble sortie de nulle part, perdue mais sûr de son existence.<br />
L'oeuvre de Petit est inquiétante, rassurante, un mélange de malaise et de sur-conscience de l'absurdité de la vie, avec une étincelle d'espoir.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYC1RAsDiSGlnRKRpuL5ep7XaUyJXChI3UkWQJ7T53MylHCz_UPUJe-G1TwM43wBMKhKaoNh50yW9aHChdqsOP2UtpdAawHpmCxScWAREKdf8k73tEJe_wB6XrekRn7NcduI3Ke2NaOmo/s1600/Marc+Petit.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYC1RAsDiSGlnRKRpuL5ep7XaUyJXChI3UkWQJ7T53MylHCz_UPUJe-G1TwM43wBMKhKaoNh50yW9aHChdqsOP2UtpdAawHpmCxScWAREKdf8k73tEJe_wB6XrekRn7NcduI3Ke2NaOmo/s1600/Marc+Petit.bmp" /></a></div>
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<span style="background-color: #cfe2f3;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold; line-height: 18px;">Ανάγκα και θεοί πείθονται : </span><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;">Au besoin, même les dieux se laissent persuader.</span></span></div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-53996694736575561882011-05-26T18:52:00.001+02:002013-03-17T11:41:52.884+01:00Brancusi, l'héritier des sculptures Cyclades.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
</div>
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5000 milles ans séparent l'oeuvre de Brancusi et ces petites statues des îles grecques Cyclades, mais le geste est là, le même.<br />
Simplicité de la forme, courbe sublime, légèreté de l'objet, sobriété : l'ataraxie est atteinte.<br />
"Le baiser" de 1907, qui sera le début d'une série qui finira par la "borne-frontière", avec en apogée "l'ensemble de Tirgu Jiu", contiens l'essence du geste Brancusi.<br />
"Le nouveau né" version bronze, sublime ovoïde, idem "la muse endormie" ou "le commencement du monde".<br />
"Pirncesse X"," Mademoiselle Pogany III" allongement de l'ovoide, comme une élévation, élévation qui explose avec "la colonne sans fin ".<br />
Brancusi est au-delà, il donne du rêve, de la poésie.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQIB-mk_zWOgotV8UW4cC61aWuOzE6gr8Y4mXHHUGJEKI3ELyDcFg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQIB-mk_zWOgotV8UW4cC61aWuOzE6gr8Y4mXHHUGJEKI3ELyDcFg" /></a></div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Arial Unicode MS', 'DejaVu Sans', Athena, Gentium, 'Palatino Linotype', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Code2000, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; line-height: 19px;">αἰὲν ἀριστεύειν </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Arial Unicode MS', 'DejaVu Sans', Athena, Gentium, 'Palatino Linotype', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Code2000, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px;">( Exceller toujours )</span></div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-68305480321415917902011-05-22T10:47:00.001+02:002013-03-17T11:47:46.231+01:00Ipoustéguy, l'homme qui voulu être Dieu.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Quelque part, des statues en bronze, porcelaine, divers matériaux, attendent, attendent le souffle de vie.<br />
Tout est là, sauf ce souffle...<br />
Ipoustéguy créateur d'un monde figé mais puissant : regarder "les amants ", " mangeur de gardiens", "l'homme s'éveilllant" ou "Ecbatane". Tous attendent...<br />
Un monde est là, fragile comme la porcelaine, ou avec la dureté du marbre et du bronze, prés à prendre le pouvoir.<br />
"L'homme passant la porte" présage de pouvoir, et que dire de "scène comique de la vie moderne" et "val de grâce",malgré la puissance de la matière, les tracas sont là.<br />
Comment expliquer que les oeuvres d'Ipoustéguy soient si légères? Regarder" l'homme au semelles devant", un bronze de 200x460x180cm qui flotte, au dessus de la vie, figée dans une dimension que nous ne percevons pas. Ils nous observent tous, enviant notre mobilité, notre vie, eux qui sont les reflets de notre bassesse ou de notre grandeur.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBiGv-kNVIz78nYhul6jDvb95W8I3sFtkcwOvHAskgouUf2T-GnOe0M7qLNC2SWj8qxFiukUlMPdykgNVvceTOyzYOwhRPf26nurGOnmy4wmrMyV1C2ZP5eemriHOIFJMwcrWx2v8ReiY/s1600/Ipousteguy.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBiGv-kNVIz78nYhul6jDvb95W8I3sFtkcwOvHAskgouUf2T-GnOe0M7qLNC2SWj8qxFiukUlMPdykgNVvceTOyzYOwhRPf26nurGOnmy4wmrMyV1C2ZP5eemriHOIFJMwcrWx2v8ReiY/s1600/Ipousteguy.bmp" /></a></div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Arial Unicode MS', 'DejaVu Sans', Athena, Gentium, 'Palatino Linotype', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Code2000, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; line-height: 19px;">Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Arial Unicode MS', 'DejaVu Sans', Athena, Gentium, 'Palatino Linotype', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Code2000, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px;">(</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Arial Unicode MS', 'DejaVu Sans', Athena, Gentium, 'Palatino Linotype', 'Lucida Sans Unicode', 'Lucida Grande', Code2000, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; line-height: 19px;"> </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px;">Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif )</span></div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-23322615052118117332011-03-30T21:44:00.000+02:002013-03-17T11:52:15.640+01:00Egon Schiele, fulgurance de l'être.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Tout d'abord, ce leitmotiv : le corps nue, fatigué, estropié.<br />
Pas d'érotisme, la récurrence du sexe annihile celle-ci.<br />
Puissance du trait,qui délimite les corps dans un espace au-delà du support.<br />
La couleur "hématome" des corps, n'est ni sordide ni cadavérique: en équilibre harmonique avec le fond ocre,ce pigment décliné en plusieurs tons.<br />
De même avec le vert, le bleu, ou le jaune... non exhaustif.<br />
Schiele fût dans la faille, rentrer dans son opus c'est y restée, quelle joie!<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKevNiU1F71zP5jqwEVcy2px0EnPPGUxnjVj7PJg0n4Fy7wt2Sz_KkEAyO5hvWh690SVUTDwUrlagvm-wSkBoE0p85ktt94MU5PnxzZ6bFyR121KkxKyruVrOptz6EI2tFIG3J5BPwg40/s1600/Egon+Schiele.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKevNiU1F71zP5jqwEVcy2px0EnPPGUxnjVj7PJg0n4Fy7wt2Sz_KkEAyO5hvWh690SVUTDwUrlagvm-wSkBoE0p85ktt94MU5PnxzZ6bFyR121KkxKyruVrOptz6EI2tFIG3J5BPwg40/s1600/Egon+Schiele.bmp" /></a></div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-1932816717803664922011-03-25T21:59:00.002+01:002013-03-17T11:54:43.619+01:00Jérémie Bruand, quand la couleur viens du noir.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Des formats de 5*5 à 200*150, sur papiers ou toiles, les encres de Bruand respirent.<br />
D'un noir intense et profond, au lavis diaphane, une nouvelle chromatique s'installe : "la chroma niger".<br />
Regarder ces arbres, ces machines ou paysages : vivacité des coulures, maîtrise du trait.<br />
Une vie rhizomique fragile, se fractalise dans un champs multi cordes.<br />
<br />
Et c'est ainsi qu'avance l'art.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVQlShOIPISjiiXkPGNHGeaJ52lUeU8_UsYKR7s00mwlcEPbLTvrI41RfRAnegZYFL5M1LTRxsbM2_pKrSzqkbadpMwOpCOWmb5nMVPg7NXKL4NYMxEA8CkXBcHxORkTWOdUyPmuCHafI/s1600/J%C3%A9r%C3%A9mie+Bruand.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVQlShOIPISjiiXkPGNHGeaJ52lUeU8_UsYKR7s00mwlcEPbLTvrI41RfRAnegZYFL5M1LTRxsbM2_pKrSzqkbadpMwOpCOWmb5nMVPg7NXKL4NYMxEA8CkXBcHxORkTWOdUyPmuCHafI/s1600/J%C3%A9r%C3%A9mie+Bruand.bmp" /></a></div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-77039278181508536672011-03-24T22:19:00.005+01:002013-03-17T12:12:58.842+01:00Artaud, l'esprit au mille plateaux.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Difficile d'y rentrer, impossible d'en sortir indemne.<br />
<div>
La phrase semble cultiver le non sens, musicale la sonorité vous transporte, le non sens n'est qu'apparent.</div>
<div>
Il faut reprendre la phrase, intérieurement, puis à voix basse pour finir par "là" crier.</div>
<div>
Syntaxe à géométrie variable,"dodécaphonique".</div>
<div>
Il n'y a plus vraiment de "hauteur hiérarchique" entre les mots, un intervalle dans la réalité.</div>
<div>
l'oeuvre d'Antonin, comme un élastique, possède une tension, sorte de cordelette vibrante.</div>
<div>
Cette vibration nous transporte de champ en champ, non défini et ouvert.</div>
<div>
Ouverture infinie vers l'imaginaire.</div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikt-jJPsOGrZd-AhmAamEK6HfpXMUuGkoYA3wr1R1hCrMPXbfrJwL3UPBeMEwvE97Qizu23d1BgKFi3q6HXVaKnpVidOyyVfnQSg6AGVFof6DHlMEfm4blQx5-0EMgbmtrKBJpXIu0R9U/s1600/Antonin+Artaud.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikt-jJPsOGrZd-AhmAamEK6HfpXMUuGkoYA3wr1R1hCrMPXbfrJwL3UPBeMEwvE97Qizu23d1BgKFi3q6HXVaKnpVidOyyVfnQSg6AGVFof6DHlMEfm4blQx5-0EMgbmtrKBJpXIu0R9U/s1600/Antonin+Artaud.bmp" /></a></div>
<br /></div>
<div>
"La vérité de la vie est dans l'impulsivité de la matière. l'esprit de l'homme est malade au milieu des concepts."</div>
<div>
Le Bilboquet, Antonin Artaud.</div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-55776498662529262602011-03-21T20:22:00.001+01:002011-03-27T10:01:30.669+02:00Design critique par HeHe, les limites de l'art.Helen Evans et Heiko Hansen utilisent la rétro ingénierie comme outil culturel. "Bruit rose", "Toy parade", "China syndrome","nuage vert 1 et 2" se déterminent objets d'art. Objets techniques, de consommation détournés pour aboutir à un pseudo affect,concept ou precept , nul ne sait...<br />
HeHe plateforme d'art contextuel, abscon.<br />
Que retiendra le temps de cela? Rien, sinon le signe d'une démarche artistique perdue intellectuellement, socialement et sans imaginaire.<br />
Ab imo tempore.Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-59869561778495033732011-03-18T12:09:00.000+01:002013-03-17T12:38:16.955+01:00l'espace du dedans: Norg.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
La triple symbiose plastique-couleur-espace, nous emmène vers une étrange frontière. Module inquiétant : géométrie variable de ces tableaux en fonction de la position de votre regard. Prés, le système semble désordonnées, anarchique, sans but. Le recul, donne vie et mouvement : nouvel dimension, fusion de structure.<br />
Nous sommes dans l'explosion du replis de la matière.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-XYS8qIRBixYtdH2MvyPQhceNrDdyOg6om5cadIOLh8sjCmzCQY_hfLcC4gS3INcF9V5hOfbjf6gTsduwj3hp7PtLSM36fPhh4GspkPwgR6M4CvZ79mW6COHItcMAQflA35CVPCMOosU/s1600/Norg.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-XYS8qIRBixYtdH2MvyPQhceNrDdyOg6om5cadIOLh8sjCmzCQY_hfLcC4gS3INcF9V5hOfbjf6gTsduwj3hp7PtLSM36fPhh4GspkPwgR6M4CvZ79mW6COHItcMAQflA35CVPCMOosU/s320/Norg.bmp" width="211" /></a></div>
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Ad infinitum.</div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-60355999383326234202011-03-17T21:40:00.000+01:002013-03-19T07:27:39.262+01:00GAROUSTE: et la faille fût...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Une oeuvre "Fatrasique" a surgi : mûrissement lent, réfléchi, lignes de fuites entre les mythes officiels.Un homme l'a construit touche après touche, couleur après couleur. Ce haut plateau "rhizomique" nous transporte vers une réalité autre, sans compromis.<br />
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Du "Balaam" au "secret de famille", un détour par l'oeuvre de Rabelais, Garouste obsède, intrigue, inquiète. Puissance larvée de ces toiles, explosion latente.</div>
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Réveillez vous, soyez les premiers au combat.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPWh_Du7_DFUvZ03p_TeZpBesplI0SUuR4-zz8K_QSU_DY7aiSRRsMujVfBAdxpthUg-dJ06WfvzQ4PeJvkAvUwK-0meOJgieJS-uOLjcK6x3GZD0BNyMve0Bnc-6r1S0cz8onm58U__w/s1600/Garouste.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPWh_Du7_DFUvZ03p_TeZpBesplI0SUuR4-zz8K_QSU_DY7aiSRRsMujVfBAdxpthUg-dJ06WfvzQ4PeJvkAvUwK-0meOJgieJS-uOLjcK6x3GZD0BNyMve0Bnc-6r1S0cz8onm58U__w/s1600/Garouste.bmp" /></a></div>
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Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-49018524502275527882011-03-14T22:00:00.001+01:002013-03-17T12:43:28.035+01:00REBEYROLLE : l'oublié.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Au pied du plateau de millevaches, une bâtisse en clins de mélèze. Imposante, il faut ce faire mal pour y pénétrer. Pas de répit, "Planchemouton" envahi votre esprit d'un coup, mouvements, couleurs, grandeur. Puis happé par "les grands paysages" vous suffoquez devant cette puissance. "Suzanne au bain" saisie votre oeil, pris en flagrant délit de voyeurisme, quelle force.Et voilà la série "le sac de Madame Tellikdjian<b>": "</b>l'arrière-cour" couleur et texture superbe, fuite, exil, solitude; tableau magistral. Pas de repos, vous cherchez à voir "la grande truite", impression qu'elle fuie, se cache à votre regard. Puis, le souffle cours devant "l'homme tirant sur ses liens".Tableau terrible, obsédant. Marche arrière pour succomber devant " la vitrine", la présence de cette femme,odorante, risible mais inquiétante devant ce cabinet de curiosité. "Le cyclope" vous clou, vous châtaigne, folie de texture, d'épaisseur, mouvement chromatique. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Il n'est pas encore venu le temps ou tel le "cyclope" l'opus de Rebeyrolle sortira de l'oublie, et vous direz : tout était là...</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNpJlAXGhyphenhyphenjEMDPE9xFrJVBmfNz3Km25e0w8oN-XVSudYNFr7D_AODs7agHZ-PWAvmPSw6HYiotVMa7_xz2wFbhyqv14trN2tPkBz1aCKvD5KFJQCjBPcgxw2b0FYOxMNqdSwFpG9gu18/s1600/Rebeyrolle.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNpJlAXGhyphenhyphenjEMDPE9xFrJVBmfNz3Km25e0w8oN-XVSudYNFr7D_AODs7agHZ-PWAvmPSw6HYiotVMa7_xz2wFbhyqv14trN2tPkBz1aCKvD5KFJQCjBPcgxw2b0FYOxMNqdSwFpG9gu18/s1600/Rebeyrolle.bmp" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Acta fabula est.</span></div>
Dies iraehttp://www.blogger.com/profile/06613952059366425587noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1512874757985610687.post-9954244845054778912011-03-12T21:57:00.003+01:002013-03-17T12:46:58.216+01:00Comment tuer une seconde fois SANFOURCHE.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Depuis 3 ou 4 ans, nous voyons sur les marchés, grandes surfaces et aéroports, des sacs basiques où s'affiche l'opus de SANFOURCHE. Quel monstre a osé cela ? Les personnages aux grands yeux, orphelins de SANFOURCHE, subissent l'humiliation de la standardisation, expatriés des toiles, des feuilles ou du contre plaqué pour une ghettoïsation offset. Ils pleurent.<br />
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La prochaine étape sera les salles d'attentes, le canevas, et pourquoi pas le papier toilette.</div>
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j'ai peur, peur que SANFOURCHE se perd dans l'anonymat des décos, qu'on ne sache plus qu'il fût le dernier des BRUT naïf, avec cette poésie lucide et coupante.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA22O6fX9GiCkDwAvx1vMpwIspZfkJlRHYbIjf2Z0TfjCz0XdVlIvtGhBMdyWW60-7ziTEX8opuKmWxfhajT88j_ycD6UtgkwOfmq4XY8p4ojItDBnZFWhz9Lh3PLNQRLnVHUFvkYodbE/s1600/Sanfourche.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA22O6fX9GiCkDwAvx1vMpwIspZfkJlRHYbIjf2Z0TfjCz0XdVlIvtGhBMdyWW60-7ziTEX8opuKmWxfhajT88j_ycD6UtgkwOfmq4XY8p4ojItDBnZFWhz9Lh3PLNQRLnVHUFvkYodbE/s1600/Sanfourche.bmp" /></a></div>
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Honte à vous, <span class="Apple-style-span" style="font-family: sans-serif; font-size: 13px; font-weight: bold; line-height: 19px;"><i><span class="lang-la" lang="la" xml:lang="la">Abyssus abyssum invocat.</span></i></span></div>
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