lundi 14 mars 2011

REBEYROLLE : l'oublié.

Au pied du plateau de millevaches, une bâtisse en clins de mélèze. Imposante, il faut ce faire mal pour y pénétrer. Pas de répit, "Planchemouton" envahi votre esprit d'un coup, mouvements, couleurs, grandeur. Puis happé par "les grands paysages" vous suffoquez devant cette puissance. "Suzanne au bain" saisie votre oeil, pris en flagrant délit de  voyeurisme, quelle force.Et voilà la série "le sac de Madame Tellikdjian": "l'arrière-cour" couleur et texture superbe, fuite, exil, solitude; tableau magistral. Pas de repos, vous cherchez à voir "la grande truite", impression qu'elle fuie, se cache à votre regard. Puis, le souffle cours devant "l'homme tirant sur ses liens".Tableau terrible, obsédant. Marche arrière pour succomber devant " la vitrine", la présence de cette femme,odorante, risible mais inquiétante devant ce cabinet de curiosité. "Le cyclope" vous clou, vous châtaigne, folie de texture, d'épaisseur, mouvement chromatique. 
Il n'est pas encore venu le temps ou tel le "cyclope" l'opus de Rebeyrolle sortira de l'oublie, et vous direz : tout était là...



Acta fabula est.

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