dimanche 22 mai 2011

Ipoustéguy, l'homme qui voulu être Dieu.

Quelque part, des statues en bronze, porcelaine, divers matériaux, attendent, attendent le souffle de vie.
Tout est là, sauf ce souffle...
Ipoustéguy créateur d'un monde figé mais puissant : regarder "les amants ", " mangeur de gardiens", "l'homme s'éveilllant" ou "Ecbatane". Tous attendent...
Un monde est là, fragile comme la porcelaine, ou avec la dureté du marbre et du bronze, prés à prendre le pouvoir.
"L'homme passant la porte" présage de pouvoir, et que dire de "scène comique de la vie moderne" et "val de grâce",malgré la puissance de la matière, les tracas sont là.
Comment expliquer que les oeuvres d'Ipoustéguy soient si légères? Regarder" l'homme au semelles devant", un bronze de 200x460x180cm qui flotte, au dessus de la vie, figée dans une dimension que nous ne percevons pas. Ils nous observent tous, enviant notre mobilité, notre vie, eux qui sont les reflets de notre bassesse ou de notre grandeur.


Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα ( Ô Muse, conte-moi l’aventure de l’Inventif )

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