samedi 12 mars 2011

Comment tuer une seconde fois SANFOURCHE.

Depuis 3 ou 4 ans, nous voyons sur les marchés, grandes surfaces et aéroports, des sacs basiques où s'affiche l'opus de SANFOURCHE. Quel monstre a osé cela ? Les personnages aux grands yeux, orphelins de SANFOURCHE, subissent l'humiliation de la standardisation, expatriés des toiles, des feuilles ou du contre plaqué pour une ghettoïsation offset. Ils pleurent.
La prochaine étape sera les salles d'attentes, le canevas, et pourquoi pas le papier toilette.
j'ai peur, peur que SANFOURCHE se perd dans l'anonymat des décos, qu'on ne sache plus qu'il fût le dernier des BRUT naïf, avec cette poésie lucide et coupante.



Honte à vous, Abyssus abyssum invocat.

2 commentaires:

  1. j'espère que cela ne sera pas - tâcherai de comprendre ce qu'est sans fource quand aurai plus de loisir

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  2. Sanfourche ne rentre pas dans la catégorie loisir...Comme l'art en général.Il deviens urgent de plus assimiler l'art comme de la décoration, ou du loisir créatif.N'attendez pas,foncer pour découvrir l'oeuvre poétique et subversive de ce maître.

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